In weniger als einem Jahr hat der VSS die Voraussetzungen geschaffen, um die Herausforderungen der Zukunft meistern zu können. Ich bin überzeugt, dass unser Verband mit der neuen Struktur im Bereich des Kerngeschäfts Normierung flexibler geworden ist und somit zeitgerecht und effizient auf die sich wandelnden Bedürf- nisse aus der Praxis reagieren kann. Das freut mich sehr und macht Mut für die nächsten Schritte, die bevorstehen. Das Jahr 2014 hat auch gezeigt, wie flexi- bel und effizient in einem Milizsystem ge- arbeitet werden kann. Doch dies darf nicht darüber hinwegtäuschen, dass das Milizsys- tem zusehends unter Druck gerät. Einerseits wird immer mehr Professionalisierung ge- fordert, und es sollen immer höhere Ziele erreicht werden. Anderseits haben die Fachkräfte immer weniger Zeit, sich nebst einem strengen Berufsalltag noch freiwillig zu engagieren. Der heutige Zeitgeist steht deshalb im Widerspruch zum Grundgedan- ken des Milizsystems. Die grosse Heraus- forderung für den VSS besteht also darin, in diesem Widerspruch einen Weg zu finden, um alle Aspekte unter einen Hut zu bringen. Denn wenn es dem VSS nicht gelingt, im Milizsystem weiterarbeiten zu können, wird das hochgelobte «Schweizer Modell» kaum eine Zukunft haben. Dies gilt es unbedingt zu verhindern. Was aber ist zu tun? Man kann die noch in- volvierten und hoch qualifizierten Fachleute nicht einfach bitten, mehr Lasten zu über- nehmen. Also muss der VSS seine Arbeiten fokussieren, Prioritäten setzen, seine Fach- leute weiterbilden und ihnen ein Netzwerk und eine Plattform bieten, um so effizienter auf die Bedürfnisse aus der Praxis reagieren zu können. Genau das wird mit der neuen Normierungs- und Forschungsstrategie und der Reorganisation der Fachgremien ange- strebt. Der VSS hat also die Weichen für eine erfolgreiche Zukunft gestellt und kann die nächsten, wichtigen Schritte mit Zuversicht und Selbstvertrauen angehen. besoins changeants de la pratique. Cela me réjouit beaucoup et nous donne du courage pour les prochaines étapes qui nous attendent. L’année 2014 a aussi montré la flexibilité et l’efficacité du travail dans un système de mi- lice. Pourtant, cela ne doit pas occulter le fait que le système de milice est de plus en plus sous pression. D’une part, on exige de plus en plus de professionnalisation et la réalisation d’objectifs toujours plus élevés. D’autre part, les personnels techniques ont de moins en moins de temps pour s’engager bénévolement en parallèle à leur quotidien professionnel rigoureux. L’état d’esprit d’aujourd’hui est donc en contradiction avec la philosophie du système de milice. Pour la VSS, le grand défi à relever consiste donc à trouver un moyen de concilier tous les aspects au cœur de cette contradiction. Car si la VSS ne parvient pas à poursuivre son travail dans le cadre du système de milice, le «modèle suisse», loué de toutes parts, n’aura guère de perspectives d’avenir. Cela doit être absolument évité Mais que faut-il faire? On ne peut pas simple- ment demander aux professionnels encore engagés et hautement qualifiés d’assumer une charge accrue. La VSS doit donc cibler ses travaux, définir des priorités, assurer la formation continue de ses spécialistes et leur offrir un réseau et une plateforme afin de répondre plus efficacement aux besoins de la pratique. C’est précisément l’objectif de la nouvelle stratégie de normalisation et de recherche, ainsi que de la réorganisation des organes techniques. La VSS a donc posé les jalons pour un avenir prospère et peut abor- der les prochaines étapes importantes avec assurance et confiance en elle. Pourtant, cela ne doit pas occulter le fait que le système de milice est de plus en plus sous pression.» « Dr. Dieter Wepf VSS-Präsident | Président de la VSS EDITORIAL | AVANT-PROPOS | 11