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VSS_1_2_2016

angetrieben durch eine Induktionsschiene und ausschliess- lich mit erneuerbarer Energie betrieben. Da nur Waren trans- portiert werden, sind die Anforderungen an die Sicherheit viel einfacher, was sich nicht zuletzt auch mit tieferen Kosten be- merkbar macht. Zudem entlastet CST auch die Umwelt insbe- sondere beim CO2-Ausstoss und beim Lärm. Im Vergleich zum konventionellen Transport ist der CO2-Ausstoss pro transpor- tierte Tonne Güter laut den Initiatoren um 80 % tiefer und soll auf der A1 zu 20 % weniger Lastwagenverkehr führen. Nach Vollendung des ganzen Netzes prognostiziert Sutterlüti gar eine Reduktion um 40 %. Das käme gelegen, weil der Bund bis 2030 mit einer Zunahme des Güterverkehrs um 45 % rechnet. Cargo sous terrain würde also helfen, Staus zu vermeiden. Vollumfänglich privat finanziert Auch die Wirtschaftlichkeit scheint gegeben zu sein. Anders als bei den konventionellen Verkehrsträgern in der Schweiz soll die Infrastruktur von Cargo sous terrain vollumfänglich privat finanziert werden. Das schaffe für Investoren eine will- kommene neue Anlagemöglichkeit, schreibt die «NZZ». Das Preismodell basiert auf den Kosten für den Strassentrans- port plus der Abschöpfung des halben Effizienzgewinns, den das neue System ermöglicht. Cargo sous terrain rechnet mit einem durchschnittlichen Preis von 50 Rappen pro Tonnenki- lometer. Das läge über den 35 Rappen, den heute Grosskunden auf der Strasse bezahlen. Zu diesem heutigen Preis muss man aber noch die aufgelaufene Teuerung bis 2030 hinzurechnen (geschätzte 7 Rappen). «Für die 8 Rappen, die CST mehr kos- tet, bekommt der Kunde auch einen Mehrwert, der deutlich über dem höheren Preis liegt», sagt Sutterlüti in der «Coop- Zeitung». Als Mehrwert bezeichnet er die direkten Wege sowie die zeitgerechte Lieferung und die dadurch eingesparte Lager- fläche. Mit diesem Finanzierungsmodell, so die Promotoren, soll es möglich sein, bis 2036 in die Gewinnzone zu gelangen. Hubs für den Ein- und Austritt der Waren Wie der Transport soll auch der Ein- und Austritt der Waren vollautomatisch erfolgen: An den Zugangspunkten (Hubs), die an wichtigen Knotenpunkten für die Schweizer Logistik wie Spreitenbach und Härkingen sitzen, können Güter auf 4 | Cargo-sous-terrain-Fahrzeuge kommen mit dem Lift im Tunnel an und gliedern sich in den Verkehr ein. 4 | Les véhicules Cargo sous terrain arrivent par ascenseur dans le tunnel et s’insèrent dans le trafic. grâceàdel’énergieélectriqueexclusivementrenouvelable,trans- mise par induction. Étant donné que seules des marchandises seront transportées, les exigences de sécurité sont beaucoup plus simples, ce qui se fait aussi et surtout sentir au niveau des coûts, bien inférieurs. Par ailleurs, CST réduit l’impact environ- nemental du transport, notamment au niveau des émissions de CO2 et des nuisances sonores. Par rapport à un mode de transport conventionnel, les émissions de CO2par tonne de marchandise transportée sont réduites de 80%, selon les initiateurs du projet. De plus, ce projet doit permettre de réduire de 20% le trafic poids lourds sur l’A1; M. Sutterlüti prévoit même une diminution de 40% après l’achèvement de l’ensemble du réseau. Cela viendrait à point nommé, car la Confédération prévoit une augmentation de 45 % du trafic marchandises d’ici 2030. Cargo sous terrain contribuerait donc à désencombrer les routes. Financé intégralement par le secteur privé La rentabilité semble elle-aussi assurée. Contrairement aux modes de transport conventionnels en Suisse, l’infrastructure de Cargo sous terrain doit être intégralement financée par le secteur privé. On a pu lire dans la NZZ que cela prée une nouvelle possi- bilité de placement bienvenue pour les investisseurs. Le modèle tarifaire repose sur les coûts du transport routier plus le prélè- vement de la moitié des gains d’efficacité que permet le nouveau système. Cargo sous terrain table sur un prix moyen de 50 cen- times par tonne/kilomètre, soit davantage que les 35 centimes que les gros clients payent aujourd›hui sur la route. Mais il faut majorer ce prix actuel du renchérissement qui interviendra d’ici 2030 (estimation: 7 centimes). «Pour les 8 centimes de surcoût du CST, le client bénéficie aussi d’une valeur ajoutée nettement supérieure à celle de ce surcoût», a déclaré M. Sutterlüti dans le «Journal Coop». Il qualifie de valeur ajoutée les itinéraires directs ainsi que la livraison dans les délais et la surface d’entreposage ainsi économisée. Selon les promoteurs, ce modèle de finance- ment doit permettre de réaliser des bénéfices d’ici 2036. Des «hubs» pour le chargement et le déchargement Comme le transport, l’entrée et la sortie des marchandises doivent être totalement automatisées: des caisses ou palettes de marchan- dises pourront être chargées dans le système ou déchargées par FACHARTIKEL ARTICLES TECHNIQUES 42 STRASSE UND VERKEHR NR. 1-2, JANUAR-FEBRUAR 2016 ROUTE ET TRAFIC N o 1-2, JANVIER-FÉVRIER 2016

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