Fussgänger zu liefern. Die Sichtweite wurde durch den Sicht- punkt auf der Achse des Fussgängerstreifens, 0,5 m vom Fahr- bahnrand zurückversetzt, bestimmt. Neu muss die Sichtweite in die gesamte Fläche des Annäherungsbereichs gegeben sein. «Die Einführung von Sichtweiten und Erkennungsdistanz be- deuten eine klare Verschärfung der Norm und tragen wesent- lich zur Erhöhung der Sicherheit bei», bilanziert Martin Weis sert, Inge nieur für Verkehrssicherheit und Mitglied der AG. Die notwendige Sichtweite entspricht der minimalen An- haltedistanz für Fahrzeuge und ist in Abhängigkeit der signalisierten Höchstgeschwindigkeit oder V85 festgelegt. Im Bereich von Kurven ist die gefahrene Geschwindigkeit massgeblich vom Kurvenradius abhängig. Deshalb kann die notwendige Sichtweite bei FGS im Anschluss an Kurven auch in Abhängigkeit vom Kurvenradius bestimmt werden. Die Erkennungsdistanz sollte doppelt so gross sein wie die notwendige Sichtweite. Keinesfalls darf die Erkennungs distanz die notwendige Sichtweite unterschreiten. Abstände zu Lichtsignalanlagen (LSA) • Auf freier Strecke ohne LSA beträgt der Mindestabstand zwischen FGS 50 m. • Der Abstand zu LSA, ohne dass ein Fussgängerstreifen in die LSA miteinbezogen werden muss, beträgt 125 m (siehe Abb. 4). • Städtischer Bereich: Der Abstand kann unterschritten wer- den, wenn ein verkehrstechnischer Bericht aufzeigt, dass eine ausreichende Sicherheit gewährleistet ist. Ein Fussgängerstreifen soll zwar bündeln. Doch es braucht laut EberlingeinenMinimalabstand,damitklarist,obderFussgänger- streifen nun noch zur LSA gehört oder nicht. «Ich habe beispiels- weise an einem Knoten LSA grün und kann nun einfach drauflos fahren. Folgt ein ungesteuerter Fussgängerstreifen, muss dieser einen gewissen Abstand aufweisen, sodass der Fahrzeuglenker wieder anhält und diesen als neue, unabhängige Anlage erkennt. Daher braucht es die 125 m Abstand», präzisiert Eberling. Signalisierung • Das Signal 4.11 «Standort eines Fussgängerstreifens» (siehe Abb. 5) muss innerorts wie ausserorts immer ange- bracht werden, ausgenommen bei FGS an vortrittsbelaste- 3 | Annäherungsbereich der Fussgänger. 3 | Zone d’approche des piétons. 4 | Abstände zu Lichtsignalanlagen. 4 | Distance jusqu’aux installations de feux de circulation. 45° 1,00m 1,00m 1,00m dération. «Désormais, cela signifie aussi que sur les tronçons limités à 50 km/h où l’on roule vite, où la V85 est supérieure à 60 km/h, on ne peut plus mettre en œuvre de passages pié- tons», précise M. Eberling. Il faut d’abord pouvoir réduire la vitesse réelle, p.ex. par des mesures de construction. Conditions de visibilité Ce domaine a connu un changement assez important par rapport à l’ancienne norme. «Les conditions de visibilité sont réglemen- tées de manière beaucoup plus précise dans la nouvelle norme», déclare M. Eberling. On fait dorénavant la distinction entre «dis- tance de détection et distance de visibilité» (voir encadré), qui dépendent de la vitesse signalée ou de la valeur V85. La «zone d’attente» de l’ancienne norme devient la «zone d’approche», liée à la distance de visibilité (voir ill. 3).» L’ancienne «zone d’attente» avait pour seul objectif de procurer un emplacement sécurisé aux piétons. La distance de visibilité a été définie par le point visible sur l’axe du passage piétons, en retrait de 0,5 m par rapport au bord de la chaussée. À présent, la distance de visibi- lité doit être assurée sur toute la surface de la zone d’approche. «L’introduction de la distance de visibilité et de la distance de dé- tection correspond à un net renforcement de la norme et contri- bue considérablement à accroître la sécurité», constate Martin Weissert, ingénieur en sécurité routière et membre du GTrav. La distance de visibilité nécessaire correspond à la distance d’arrêt minimale pour les véhicules; elle est définie en fonction de la vitesse maximale signalée ou de la valeur V85. Dans les courbes, la vitesse effective dépend largement du rayon de cour- bure. C’est pourquoi la distance de visibilité nécessaire pour les passages piétons (PPP) en sortie de courbe peut aussi être déter- minée en fonction du rayon de courbure. La distance de détection doit être deux fois plus grande que la distance de visibilité nécessaire. Elle ne doit en aucun cas être inférieure à la distance de visibilité nécessaire. Distances jusqu’aux IFC Sur tronçon routier dégagé sans installations de feux de circu- lation (IFC), la distance minimale entre deux PPP est de 50 m. • La distance par rapport à des IFC ne devant pas intégrer de passage piétons est de 125 m (voir ill. 4) • En zone urbaine: la distance peut être inférieure si une exper- tise de trafic montre qu’une sécurité suffisante est assurée. Un passage piétons doit certes concentrer. Mais selon M. Eberling, une distance minimale est nécessaire pour savoir clairement si un passage piétons fait encore partie d’une IFC ou non. «Par exemple, THEMA THÈME 12 STRASSE UND VERKEHR NR. 1-2, JANUAR-FEBRUAR 2016 ROUTE ET TRAFIC N o 1-2, JANVIER-FÉVRIER 2016