und wenn ja, ab welcher Zahl. Die Formulierung in der Norm ist deshalb etwas anders, als es ursprünglich angedacht war. Eine minimale Fussgängerfrequenz wird zwar aufgrund von Sicherheitsüberlegungen nach wie vor empfohlen. Unter ge- wissen Voraussetzungen kann jedoch ein Fussgängerstreifen auch bei tieferen Frequenzen geprüft werden. Die Norm hat, im Gegensatz zur alten, keinen rechts verbindlichen Charakter. Wird das noch kommen? Momentan ist noch unklar, ob sie rechtsverbindlich wird. Was wäre denn aus Ihrer Sicht wünschenswert? Aus meiner Sicht wäre eine Rechtsverbindlichkeit wün- schenswert, weil dadurch der Druck zur Einhaltung der Norm grösser ist. Allerdings muss in diesem Zusam- menhang auch erwähnt werden, dass die alte Norm – zumindest teilweise – rechtsverbindlich war, deren Einhal- tung jedoch sehr zu wünschen übrig liess. So gesehen ist es gar nicht so wichtig, ob die Norm rechtsverbind- lich ist. Viel wichtiger ist, dass die Norm praxis tauglich ist und die Ein- haltung wenn immer möglich ange- strebt wird. Die neue Norm lässt viele Aus nahmen zu. Ist sie aus Ihrer Sicht griffig genug, um den aktuellen Missstand bei den Fussgänger streifen in Zukunft zu beseitigen? Ja, die neue Norm ist griffig genug, um diesen Anspruch zu erfüllen. In Bereichen, wo es wirklich wichtig ist – beispiels- weise bei der Sicht – sind in der neuen Norm keine Ausnah- men möglich. Ausnahmen gibt es nur dort, wo wir es im Sinne eines Kompromisses als vertretbar beurteilt haben. Was passiert, wenn sich Infrastruktureigentümer nicht an die Norm halten? Könnten Sie im Schadensfall haftbar gemacht werden? Ich bin kein Jurist und kann daher keine abschliessende Ant- wort geben. Aus meiner praktischen Erfahrungen weiss ich allerdings, dass es viel braucht, bis die sogenannte Werk eigentümerhaftung zum Tragen kommt, denn grundsätz- lich muss jeder Verkehrsteilnehmer sein Fahrverhalten den Strassen- und Verkehrsverhältnissen anpassen. Wird die neue Norm für Kantone und Gemeinden nicht einen riesigen Kostenschub auslösen, wenn sie ihre Fuss- gängerstreifen nach der neuen Norm sanieren wollen? Nein,dasglaubeichnicht,dennauchnachderaltenNormwäre eine Sanierung aufwendig gewesen. Zudem liegen Sanierung und Sanierungszeitpunkt im Ermessen des Werkeigentümers, das heisst, Fussgängerstreifen müssen nicht innerhalb einer Frist saniert werden. Würde die Norm aber rechtsverbindlich, dann gäbe es nach meinem Wissensstand eine Übergangsfrist. Auf den ersten Blick scheint es, also ob die Norm für Städte, wo enge Verhältnisse und mangelnde Sichtweiten minimale de trafic piétonnier reste certes recommandée en raison de considérations de sécurité. Cependant, dans cer- taines conditions, on peut aussi envisager un passage piétons même avec des fréquences inférieures. Contrairement à l’ancienne norme, la nouvelle mouture n’a aucun caractère juridiquement contraignant. Est-ce que cela va changer? Pour le moment, il n’est pas certain qu’elle devienne juridique- ment contraignante. De votre point de vue, qu’est-ce qui serait souhaitable? Je pense qu’une force juridique contraignante serait souhai- table car cela accentuerait la pres- sion en vue du respect de la norme. Il faut toutefois aussi signaler dans ce contexte que l’ancienne norme était – du moins en partie – juridiquement contraignante, mais que son obser- vation laissait beaucoup à désirer. Vu sous cet angle, il n’est pas si impor- tant que la norme soit juridiquement contraignante. Il est beaucoup plus essentiel que la norme soit compatible avec la pratique et qu’on s’efforce de la respecter dans la mesure du possible. La nouvelle norme autorise beaucoup d’exceptions. Selon vous, a-t-elle assez de force pour remédier à l’avenir aux actuels dysfonctionnements concernant les passages piétons? Oui, la nouvelle norme est suffisamment efficace pour répondre à cette exigence. Dans les domaines où cela est vraiment im- portant – par exemple au niveau de la visibilité – la nouvelle norme ne permet aucune exception. Il y a des exceptions uni- quement là où nous les avons estimées raisonnables, dans un esprit de compromis. Que se passera-t-il si des propriétaires d’infrastructures ne respectent pas la norme? En cas de dommages, pourraient-ils être tenus responsables? Je ne suis pas juriste et je ne peux donc pas apporter de ré- ponse définitive. Mes expériences pratiques m’ont cependant montré qu’il en faut beaucoup pour que la «responsabilité du propriétaire de l’ouvrage» s’applique; en effet, chaque usager de la route doit fondamentalement adapter son comportement de conduite aux conditions de route et de circulation. La nouvelle norme ne va-t-elle pas augmenter considéra- blement les coûts pour les cantons et les communes si ils veulent réhabiliter leurs passages piétons conformément à la nouvelle norme? Non, je ne crois pas, car une réhabilitation aurait été coûteuse même selon l’ancienne norme. Par ailleurs, la réfection comme le moment de la réfection sont laissés à l’appréciation du pro- priétaire de l’ouvrage; autrement dit, les passages piétons ne doivent pas nécessairement être réhabilités dans un délai pré- cis. En revanche, si la norme devenait juridiquement contrai- gnante, il y aurait autant que je sache un délai de transition. «In Bereichen, wo es wirk- lich wichtig ist – beispiels- weise bei der Sicht – sind in der neuen Norm keine Ausnahmen möglich.» THEMA THÈME 20 STRASSE UND VERKEHR NR. 1-2, JANUAR-FEBRUAR 2016 ROUTE ET TRAFIC N o 1-2, JANVIER-FÉVRIER 2016