jeden Fall gelohnt, weil das Ergebnis einem breiteren Konsens entspricht. Bedeutet «Kompromiss», dass bei der gewünschten Erhöhung der Sicherheit Abstriche gemacht werden mussten? Eine perfekte Norm aus Sicht der Sicherheit bringt nichts, wenn sie in der Praxis nicht angewendet wird. Unser Ziel war eine praxistaugliche und anwenderfreundliche Norm, die gleichzeitig ein hohes Mass an Sicherheit bietet. Ich glaube, das ist uns ganz gut gelungen. Bei welchen Punkten hätten Sie sich persönlich eine andere Lösung gewünscht? Meine Aufgabe als Präsident bestand nicht darin, meine Mei- nung im Sinne eines Interessenvertreters einer Organisation möglichst durchzusetzen. Ich musste vielmehr darum besorgt sein, dass möglichst alle zu diskutierenden Themen mit den entsprechenden Vor- und Nachteilen sowie möglichst alle Argumente pro und contra zur Sprache kamen und schluss- endlich dafür besorgt sein, dass ein konsensfähiger Kompro- miss gefunden werden konnte. Sie hatten aber bestimmt auch Ihre eigenen Vorstellungen, die Sie in der AG vertreten haben. Welche «Kröten» mussten Sie denn schlucken? Ich hatte etwas andere Vorstellungen betreffend Fussgänger- streifen in 60er-Bereichen, Fussgänger-Frequenzen oder den Abständen zu Lichtsignalanlagen in städtischen Bereichen. Schlussendlich bin ich aber, wie bereits gesagt, sehr zufrieden mit dem erreichten Kompromiss und habe meine «Kröten» im Sinne der Sa- che gerne geschluckt. Welches sind denn die wesent lichen Verbesserungen zur alten Norm? Die neue Norm ist praxistauglicher als die alte. Dadurch erhoffen wir uns einen grösseren Beachtungsgrad, was eine grosse Verbesserung bedeuten würde. Zudem enthält die neue Norm einige Vorschriften, die die Sicher- heit klar verbessern, und bei einigen Aspekten wurden die Aussagen konkretisiert. In welchen Punkten zeigt sich dies konkret? Beispielsweise bei den höheren Anforderungen an die Sicht- weite, wo neu der Annäherungsbereich und nicht mehr nur ein Sichtpunkt für die Beurteilung massgebend ist. Verstärkt wurde auch die Forderung nach Mittelinseln. Zudem sind nach der neuen Norm in 80er-Bereichen keine Fussgängerstreifen mehr zulässig. Welche Punkte erhitzten die Gemüter in der AG am meisten? Ganz klar das Thema Fussgängerfrequenzen. Einerseits, ob sie überhaupt ein relevantes Kriterium für die Sicherheit sind Un «compromis» signifie-t-il qu’il a fallu faire des coupes sombres concernant l’augmentation souhaitée de la sécurité? Du point de vue de la sécurité, une norme parfaite n’apporte rien si elle n’est pas mise en œuvre dans la pratique. Notre objectif était d’élaborer une norme compatible avec la pratique et facile à utiliser offrant parallèlement un maximum de sécu- rité. Je crois que nous y sommes très bien parvenus. Sur quels points auriez-vous personnellement souhaité une autre solution? Ma tâche, en tant que président, ne consistait pas à imposer mon point de vue au titre de représentant des intérêts d’une organisation. Je devais plutôt veiller à ce que, dans la mesure du possible, tous les thèmes à discuter soient traités, avec leurs avantages et leurs inconvénients, que tous les arguments «pour» et «contre» s’expriment, et enfin qu’un compromis consensuel puisse être trouvé. Mais vous aviez certainement aussi vos propres points de vue que vous avez exprimés au sein du GTrav. Quelles «couleuvres» avez-vous dû avaler? J’avais une vision un peu différente des choses concernant les passages piétons dans les zones limitées à 60 km/h, les fréquences de trafic piétonnier ou les distances jusqu’aux installations de feux de circulation en milieu urbain. Mais au final, comme je vous l’ai dit, je suis très satisfait du compromis obtenu et j’ai volontiers «avalé mes couleuvres». Quelles sont donc les principales améliorations par rapport à l’ancienne norme? La nouvelle norme est davantage com- patible avec la pratique que la précé- dente. Nous espérons donc que son degré d’observation sera supérieur, ce qui représenterait une grande amélio- ration. Par ailleurs, la nouvelle norme contient quelques dispositions qui améliorent clairement la sécurité; sur certains aspects, elles ont été mises en œuvre. Sur quels points cela se manifeste-t-il concrètement? Par exemple au niveau des exigences accrues en matière de distance de visibilité: désormais, la zone d’approche des pié- tons est déterminante pour l’évaluation, et plus seulement un point de vue. L’exigence d’îlots centraux a également été ren- forcée. En outre, plus aucun passage piéton n’est autorisé dans les zones limitées à 80 km/h. Quels points ont le plus échauffé les esprits au sein du GTrav? Très clairement, les fréquences de trafic piétonnier. C’est-à- dire le fait de savoir si elles sont réellement un critère perti- nent pour la sécurité et si oui, à partir de quels chiffres. C’est pourquoi la formulation adoptée dans la norme est quelque peu différente de celle initialement prévue. Une fréquence «Eine perfekte Norm aus Sicht der Sicherheit bringt nichts, wenn sie in der Praxis nicht angewendet wird.» THEMA THÈME 19