INFORMATIONEN | INFORMATIONS52 STRASSEUNDVERKEHRNR.7-8,JULI/AUGUST2015 ROUTEETTRAFICNo 7-8,JUILLET/AOÛT2015 Steueraufkommen. Der Infrastrukturfonds wird über die Benzinsteuer finanziert, deren Anhebung amerikanische Politiker, seien es Republikaner oder Demokraten, seit 1993 scheuen. Deshalb sind die Einnahmen des Fonds in den letz- ten 22 Jahren real um über 30 Prozent gesunken. Und die Konstruktion hat noch weitere Tücken: Die Amerikaner fah- ren immer sparsamere Autos. Es fliessen also nochmals weni- ger Einnahmen. Das hat die Regierung aber nicht abgehalten, mehr Geld auszugeben. Milliardenloch wird immer grösser Dem Fonds droht deshalb schon seit Jahren das Geld auszuge- hen. Seit dem Jahr 2009 hat der Kongress jedes Jahr versucht, die Finanzierung des Highway Trust Funds zu reformieren – und ist jedes Jahr damit gescheitert. Stattdessen hat der Bund das fehlende Geld nachschiessen müssen, um den Fonds vor der Pleite zu bewahren. Auch in diesem Jahr sieht es danach aus. Doch die Unterfinanzierung wird immer bedrohlicher. Das Congress Budget Office, eine unparteiische Sachver- ständigen-Institution schätzt, dass der Strassenfonds dieses Jahr rund 53 Milliarden Dollar ausgeben wird, während die Einnahmen bei 40 Milliarden Dollar liegen. Das ist ein Loch von 13 Milliarden Dollar. Im kommenden Jahrzehnt wird die Kapitallücke auf 168 Milliarden Dollar anwachsen. Höhere Bezinsteuer wäre eine Lösung Dabei liegt die Lösung des Problems eigentlich auf der Hand: Der Kongress müsste nur die Benzinsteuer erhöhen – ohne- hin eine der niedrigsten in allen Industrieländern. Denn mit einer Steuer in Höhe von 18,4 US-Cent pro Gallone (3,79 Liter) Benzin und 24,4 Cent pro Gallone Diesel wird der Highway Trust Fund finanziert. Laut dem überparteilichen Congres- sional Budget Office (CBO), dem Haushaltsbüro des US-Kon- gresses, müsste der Kongress die Steuer um zehn bis 15 Cent pro Gallone erhöhen, damit sich der Fonds wieder vollständig aus der Benzinsteuer finanzieren kann. Eine durchschnitt- liche Tankfüllung von 20 Gallonen würde damit drei Dollar mehr kosten. Der Zeitpunkt dafür wäre ideal: Durch den gesunkenen Öl- preis kostet eine Tankfüllung Benzin heute nämlich durch- schnittlich 22,60 Dollar weniger als vor einem Jahr. Die nötige Steuererhöhung würde von den Ersparnissen an der Zapfsäule überkompensiert. Hätte man die Benzinsteuer seit 1993 nicht erhöht, aber zu- mindest an die Inflation gekoppelt, läge sie heute bei 30 Cent statt bei 18,4 Cent pro Gallone. «Es ist ein Problem, zu ver- suchen, die Infrastruktur im Jahre 2015 mit Dollar aus dem Jahre 1993 zu bezahlen», sagt Earl Blumenauer, ein demokra- tischer Abgeordneter im Repräsentantenhaus. Politik blockiert sich selbst Die Theorie bietet zwei Lösungen für dieses Problem: Die eine lässt sich zu dem Wort «sparen» verdichten, man leistet sich eine kleinere, dafür bessere Infrastruktur. Die andere Lösung ist, für höhere Einnahmen zu sorgen. Doch wie bei so vielem blockiert sich die Politik auch hier selbst. Die Republikaner weisen den Vorschlag von Ökonomen, dem Internationalen Währungsfonds und den Demokraten, die sur les routes, les ponts ainsi que le réseau de transport et ferro- viaire dans son ensemble. Le reste provient de la fiscalité géné- rale. Ce fonds d’infrastructure est financé par les taxes sur les car- burants, que les responsables politiques américains, qu’ils soient Républicains ou Démocrates, redoutent d’augmenter depuis 1993. C’est pourquoi les recettes du fonds ont diminué de plus de 30% en valeur réelle au cours des 22 dernières années. La situation présente encore d’autres embûches: les Américains conduisent des voitures de plus en plus économiques, ce qui réduit encore les recettes fiscales. Pourtant, cela n’a pas empêché le gouvernement de dépenser plus d’argent. Voilà pourquoi le fonds menace de se retrouver à court d’argent depuis déjà plusieurs années. Chaque année depuis 2009, le Congrès a essayé de réformer le financement du Highway Trust Fund – il a échoué à chaque fois. En lieu et place, l’État fédéral a dû injecter l’argent manquant pour sauver le fonds de la faillite. Cette année, la situation se présente de la même manière. Pourtant le sous-financement est de plus en plus menaçant. Le «Congress Budget Office», une agence impartiale composée d’experts, estime que le fonds routier dépensera cette année quelque 53 milliards de dollars alors que ses recettes seront de 40 milliards. Soit un trou de 13 milliards de dollars. Lors des 10 prochaines années, le manque de capitaux va augmenter pour atteindre 168 milliards de dollars. Augmenter les taxes sur les carburants serait une solution La solution au problème semble pourtant évidente: il suffirait queleCongrèsdécided’augmenterlestaxessurlescarburants– qui sont de toute façon parmi les plus faibles de tous les pays industrialisés. En effet, le Highway Trust Fund est financé via une taxe de 18,4 cents US par gallon (3,79 litres) d’essence et de 24,4 cents par gallon de gazole. Selon le Congressional Bud- get Office (CBO), le bureau du budget du Congrès américain, indépendant de tous les partis politiques, le Congrès devrait augmenter les taxes de 10 à 15 cents par gallon pour que le fonds puisse de nouveau se financer intégralement à partir des taxes sur les carburants. Un plein moyen de 20 gallons coûterait donc 3 dollars de plus. Le moment serait idéal: en effet, en raison de la baisse du prix du pétrole, un plein d’essence coûte aujourd›hui en moyenne 22,60 dollars de moins qu’il y a un an. La hausse nécessaire des taxes sur les carburants serait surcompensée par les économies à la pompe. Si la taxe n’avait pas été augmentée depuis 1993 mais qu’elle avait au moins été indexée à l’inflation, elle serait aujourd›hui de 30 cents au lieu de 18,4 cents par gallon. «Essayer de financer l’infrastructure en 2015 avec des dollars de 1993 pose un pro- blème», a déclaré Earl Blumenauer, élu démocrate à la Chambre des Représentants. La politique se paralyse elle-même La théorie offre deux solutions à ce problème: la première peut se résumer par le terme d’«économie»: on s’offre une infrastructure plus petite, mais de meilleure qualité. L’autre est de faire en sorte d’augmenter les recettes. Mais comme c’est si souvent le cas, la politique se paralyse là-aussi elle-même. Les Républicains rejettent violemment la proposition faite par des économistes, le Fonds Monétaire International et les Démocrates, VSS_SV_7_8_2015.pdf 52VSS_SV_7_8_2015.pdf 52 17.07.15 10:4417.07.15 10:44 VSS_SV_7_8_2015.pdf 52VSS_SV_7_8_2015.pdf 5217.07.1510:4417.07.1510:44