ist. Regelt die neue Norm dieses Thema in ausreichender Weise? Die Berücksichtigung der Verhältnismässigkeit kann ver- schiedenste Aspekte umfassen wie beispielsweise technische Machbarkeit, Wirtschaftlichkeit, Betriebssicherheit, Bedeu- tung des Objektes usw. Die Abwägung und eine Beurteilung der unterschiedlichen Aspekte müssen immer im konkreten Einzelfall, z.B. gemäss den örtlichen Umständen, vorgenom- men werden. Dementsprechend kann das Beurteilen der Verhältnismässigkeit nicht normiert werden. Normen sollen dahingegen einen allgemein gültigen Lösungsstandard fest- legen. So zeigt die neue Norm auf, mit welchen Massnahmen die Anforderungen an einen hindernisfreien Verkehrsraum erfüllt werden. Bietet die neue Norm genügend «Spielraum» oder verhindert die zu hohe Regeldichte nicht auch neue, innovative Lösungen? Schon bei der Einführung der Norm SIA 500 «Hindernisfreie Bauten» im Jahr 2009 wurde befürchtet, diese Norm werde den Gestaltungsspielraum zu stark einschränkten. Die Erfah- rungen zeigen, dass dies nicht der Fall ist. Gerade im Ver- kehrsraum ist es jedoch besonders wichtig, dass der Grundsatz «form follows function» be- achtet wird. Nutzung, Verkehrssicherheit und städtebauliche Ge- staltung müssen unter einen Hut gebracht werden. Wie bei allen Normen gilt, dass Abweichungen durchaus zulässig sind, wenn der Zweck d.h. das Schutzziel einer Vorgabe auf an- dere Weise, aber gleichwertig erfüllt werden kann. Wenn dies gewährleistet wird, sind neue innovative Lösungen möglich. Diese sollen jedoch von qualifizierten Fachleuten des hinder- nisfreien Bauens beurteilt werden. Ist durch die neue Norm die Koexistenz (Mischung von Fussgänger und Fahrverkehr) überhaupt noch möglich? Welche Voraussetzungen müssen erfüllt sein? Koexistenz als Verkehrs-, Betriebs- und Gestaltungskonzept mit niedrigen Geschwindigkeiten ist ein interessantes Kon- zept. Die Frage der Mischung von Fussgänger und Fahrver- kehr muss jedoch separat betrachtet werden. Menschen mit Behinderung, aber auch ältere Menschen mit reduzierten Kräften oder Kinder, sind schnell verunsichert, weil ständig aus verschiedenen Richtungen Fahrzeuge kommen können und sie dadurch unter Dauerstress stehen. Die Norm führt die Kriterien auf, die betrachtet werden müssen, um das Schutzbedürfnis dieser Nutzergruppe zu beurteilen. Daraus lässt sich ableiten, ob eine Verkehrssituation geeignet ist, um Fussgänger und Fahrverkehr zu mischen, oder ob es Be- reiche braucht, auf denen sich Fussgänger sicher aufhalten können und die vom Fahrverkehr abgegrenzt sind. Im We- sentlichen hängt dies von der Geschwindigkeit, der Menge und der Art der Fahrzeuge ab. qui doit être respecté lors de la mise en œuvre de mesures. La nouvelle norme règle-t-elle suffisamment la situation? La prise en compte de la proportionnalité peut englober les aspects les plus variés, par exemple la faisabilité technique, la rentabilité, la sécurité d’exploitation, l’importance de l’objet, etc. L’examen et l’évaluation de ces divers aspects doivent toujours avoir lieu au cas par cas, p.ex. selon la configuration des lieux. En conséquence, l’évaluation de la proportionnalité ne peut pas être normalisée. En revanche, les normes doivent déterminer un standard de solution d’application générale. Ainsi, la nouvelle norme définit les mesures qui permettent de satisfaire les exigences pour un espace de circulation sans obstacles. La nouvelle norme offre-t-elle assez de «marge de manœuvre» ou la densité réglementaire n’empêche-t-elle pas aussi les solutions nouvelles et innovantes? Lors de l’instauration de la norme SIA 500 «Construction adaptée aux handicapés» en 2009, on craignait déjà que cette norme restreigne trop fortement la liberté d’aménagement. L’expérience montre que ce n’est pas le cas. Dans l’espace de circulation, il est pour- tant particulièrement important de respecter le principe «form follows function». L’utilisation, la sécurité routière et l’aménagement urbain doivent être conciliés. Comme pour toutes les normes, des dérogations sont tout à fait admissibles si l’objet d’une disposition, c’est- à-dire l’objectif de protection, peut être atteint d’une manière différente, mais équivalente. Si cet aspect est garanti, de nou- velles solutions innovantes sont possibles. Elles doivent toute- fois être évaluées par des spécialistes qualifiés de la construc- tion sans obstacles. Avec la nouvelle norme, la coexistence (cohabitation entre les piétons et le trafic motorisé) est-elle encore possible? Quelles conditions doivent-elles être remplies? La coexistence, en tant que principe de trafic, d’exploitation et d’aménagement à faibles vitesses, est un concept intéres- sant. Cependant, la question des surfaces communes pour les piétons et le trafic roulant doit être considérée séparément. Les personnes handicapées, mais aussi les personnes âgées dont les forces sont réduites ou encore les enfants sont rapi- dement déstabilisés car des véhicules peuvent constamment surgir de différentes directions, ce qui les met en situation de stress permanent. La norme liste les critères qui doivent être respectés pour évaluer le besoin de protection de ce groupe d’usagers. On peut en déduire si une situation de trafic est adéquate pour faire cohabiter les piétons et le trafic roulant, ou s’il faut des espaces où les piétons peuvent se tenir en toute sécurité et qui sont séparés du trafic motorisé. Cela dépend pour l’essentiel de la vitesse, de la quantité et du type de véhicules. Das Beurteilen der Ver- hältnismässigkeit kann nicht normiert werden. “ ” THEMA | THÈME | 27 054633_SV_12_2014.pdf 27054633_SV_12_2014.pdf 27 11.12.14 13:2311.12.14 13:23 054633_SV_12_2014.pdf 27054633_SV_12_2014.pdf 2711.12.1413:2311.12.1413:23