4 | Baulicher Unterhalt der Fahrbahnen: Prognostizierter Finanzmittelbedarf für die Periode 2015–2065. 4 | Entretien constructif des chaussées: pronostic des besoins financiers pour la période 2015–2065. vorhandenen «Belagsmodell», das auf Zustandsverfallkurven basiert, steht neu die SEM-Modellierung als «Anlagemodell» im LOGO-PMS-Modul zur Verfügung. SEM-Prognose des Mittelbedarfs Gespannt wurden die ersten Ergebnisse der modellierten langfristigen Finanzmittel für den baulichen Unterhalt er- wartet. Die Modellkalibrierung anhand eines Vergleichs mit den Ist-Werten der letzten zehn Jahre zeigte eine recht gute Übereinstimmung. Nach kleinen Justierungen der Massnah- mensätze wurde die Berechnung des Finanzmittelbedarfs für die Periode 2015 bis 2065 ausgelöst. Die SEM-Ergebnisse der Fahrbahnoberbauten sind in der Abbildung 4 dargestellt. Die relativ gleich bleibende Höhe des Mittelbedarfs bis 2045 nahmen wir beruhigt zur Kenntnis; die wellenartige Kosten- anhäufung zwischen 2045 und 2065 gab uns hingegen zu denken. Die sofortige Frage war natürlich: Stimmen diese Er- gebnisse wirklich, und was steht dahinter? Es war also Zeit, unsere Vermutung über den massgebenden Beitrag der Altersverteilung innerhalb der Anlagelebenszyklen zu überprüfen. Anhand der systematisch bestimmten Lebens- zyklen der Erhaltungsabschnitte konnte die Häufigkeitsver- teilung der Baujahre ermitteln werden. Die Altersverteilung der 1350 km Kantonsstrassen (Abbildung 5) zeigt gesamthaft eine quasi Normalverteilung zwischen 1920 und 1990. Die höchsten Werte zwischen 1945 und 1960 entsprechen einer Zeitperiode, in der viele Strassen entweder verstärkt, erneu- ert oder neu gebaut wurden. Diese Häufung ist ziemlich genau 100 Jahre später auf dem modellierten Kostenverlauf wiederzu- finden. Dies entspricht relativ gut der aktuellen durchschnitt- lichen Lebensdauer aller Oberbauten von 96 Jahren. Die mit der SEM-Modellierung ermittelte Kostenhäufung in der Zeitpe- initial basé sur des courbes d’évolution d’état, la modélisation SEM sous forme de «modèle infrastructure». Pronostic des besoins financiers C’est avec grand intérêt que les premiers résultats de la mo- délisation à long terme des besoins financiers pour l’entre- tien constructif furent attendus. La calibration du modèle à l’aide d’une comparaison des valeurs calculées et effectives sur les dix dernières années montra de suite une bonne adé- quation. Après quelques ajustements des sets de mesures d’entretien on pu lancer la modélisation SEM des besoins financiers pour la période 2015 à 2065. Les résultats pour les superstructures de chaussée sont représentés à la figure 4. On prit acte avec satisfaction de l’évolution relativement stable des dépenses jusqu’en 2045; par contre, l’accumula- tion des coûts entre 2045 à 2065 nous interpella fortement. La question immédiate fut: ces résultats sont-ils exacts et d’où vient cette «vague»? C’était donc le moment de mettre à l’examen notre hypothèse sur le rôle prépondérant de la répartition des âges du parc d’infrastructures. Grâce à la connaissance systématique des cycles de vie des sections d’entretien, il fut possible de déter- miner la distribution statistique des années de construction (figure 5). Celle-ci montre que les âges des 1350 km de routes cantonales se répartissent de façon quasi normale entre 1920 et 1990. Le sommet de la courbe entre 1945 et 1960 corres- pond à une période, où beaucoup de routes ont été renfor- cées, renouvelées ou construites à neuf. Cette accumulation se retrouve presque exactement 100 ans plus tard sur nos résultats de modélisation SEM. Ceci correspond aussi bien à la durée de vie moyenne pondérée du réseau de 96 ans. L’am- plification des besoins financiers entre 2045 et 2065 révélée FACHARTIKEL | ARTICLES TECHNIQUES | 15 VSS_SV_09_2015.pdf 15VSS_SV_09_2015.pdf 15 28.09.15 10:4028.09.15 10:40 VSS_SV_09_2015.pdf 15VSS_SV_09_2015.pdf 1528.09.1510:4028.09.1510:40