Wer besucht eigentlich die Aus- und Weiterbildungs- kurse des VSS? Gibt es einen typischen Kursbesucher? Von der Qualifikation her sind es oft erfahrene Fachleute mit Fach- oder Hochschulabschluss. Erstaunlich ist, dass altersmäs- sig das ganze Spektrum abgedeckt ist, von eher jüngeren Teil- nehmern bis zu jenen, die kurz vor der Pensionierung stehen. Was bedeutet der «Generationenmix» für die Kursgestaltung? Es hat sich herauskristallisiert, dass dies ein wichtiger Aspekt ist, der die Kurse noch interessanter macht. Vor allem bei den Diskussionen und beim Gedankenaustausch hat dieser Mix eine sehr grosse Bedeutung und einen positiven Einfluss. Das war für mich eine völlig neue, äusserst erfreuliche Erkenntnis. Inwiefern? Zu sehen, dass die Kursteilnehmer auch ihre eigenen Erfah- rungen einbringen und sich mit Berufskollegen über aktuelle Themen austauschen wollen. Das bildet letztlich eine weitere Grundlage für die Erreichung eines unserer wichtigsten Kurs- ziele: Jeder Teilnehmer soll für seine eigene Arbeit praktische neue Erkenntnisse mitnehmen, die er direkt einsetzen kann. Von den Kursteilnehmern wird ein hohes Niveau erwartet. Um die hohe Qualität zu gewährleisten, braucht es qualifi- zierte Experten als Referenten. Eine schwierige Suche? Sicher ist es nicht einfach, doch wir gehen bei der Suche nach Referenten sehr subtil und sorgfältig vor. Dem VSS hilft da- bei, dass er in ein ausgezeichnetes Netz von Strassen- und Verkehrsexperten eingebunden ist. Wie wichtig sind diese zertifizierten Aus- und Weiterbildungen für den VSS als Verband? Sehr wichtig. Mit dem Ausbildungsteil hat sich der VSS ein neues, starkes Standbein aufgebaut. Das Wissen, das in den Fachkommissionen vorhanden ist und in Normen umgesetzt wird, kann so konkret weitervermittelt werden. Da über 90 Prozent der Teilnehmer VSS-Mitglieder sind, können wir durch diese Aus- und Weiterbildungen den Kenntnisstand unse- rer Mitglieder auf dem Fachgebiet des Strassen- und Verkehrs- wesens steigern. Das ist für jeden Verband ein grosser Gewinn. Daran haben Sie massgeblichen Anteil. Erinnern Sie sich noch, wie alles angefangen hat? Ja, 2008 habe ich den ersten Weiterbildungskurs, damals noch an der ETH Zürich, durchgeführt. 2011 habe ich emeritiert und den Kurs zum VSS gebracht. Danach wurde das Angebot Jahr für Jahr ausgebaut, und heute rennen wir mit unseren Angeboten offene Türen ein. Mit ein Grund für diese Erfolgsgeschichte ist auch die Entwicklung des Strassen- und Verkehrswesens an den Fach- und Hochschulen. Sie haben ihre Angebote im Bereich des Strassen- und Verkehrswesens in den letzten Jahren deutlich zurückgefah- ren. Deshalb hat sich dieser Bereich für den VSS verstärkt als Be- dürfnis für die Aus- und Weiterbildung herausgeschält. Wir wünschen Ihnen und Ihrem Team weiterhin Erfolg mit den Kursen, die einen wichtigen Beitrag zu Weiterbildung der Fachleute im Strassen- und Verkehrswesen, vor allem von unseren Verbandsmitgliedern, leisten. ou d’une université. En l’occurrence, il est étonnant de consta- ter que toutes les tranches d’âge sont représentées, l’éventail allant des jeunes professionnels aux participants proches de la retraite. Que signifie ce «mélange de générations» pour l’organisation des cours? Il est apparu que c’est un aspect essentiel, qui rend les cours encore plus intéressants. C’est surtout lors des discussions et des échanges d’idées que ce mélange revêt une très grande im- portance et exerce une influence positive. Pour moi, ce fut un enseignement totalement inédit et extrêmement réjouissant. Dans quelle mesure? Parce que les participants aux cours apportent aussi leur propre expérience et veulent échanger avec leurs collègues sur des thématiques d’actualité. Au final, cela constitue une autre base pour atteindre d’un de nos objectifs de cours les plus importants: chaque participant doit acquérir de nou- velles connaissances pour son propre travail dans la pra- tique, qu’il peut directement mettre en œuvre. On attend des participants aux cours qu’ils aient un niveau élevé. Pour garantir la grande qualité des cours, il faut donc des experts possédant les qualifications requises comme référents. Une recherche difficile? Ce n’est certes pas facile, mais nous procédons avec beaucoup de subtilité et d’attention dans notre recherche de référents. En l’occurrence, le fait que la VSS fasse partie d’un remar- quable réseau d’experts dans le domaine de la route et des transports l’aide dans cette recherche. Quelle est l’importance de ces formations et formations continues certifiées pour la VSS en tant qu’association? Elle est très grande. Avec ses activités de formation, la VSS a édifié un nouveau pilier solide. Ainsi, le savoir disponible dans les commissions techniques et converti dans les normes peut être transmis concrètement. Comme plus de 90% des partici- pants aux cours sont membres de l’association, ces formations et formations continues nous permettent d’accroître l’état des connaissances de nos membres dans le domaine de la route et des transports. C’est un atout majeur pour toute association. Vous y avez largement contribué. Vous rappelez-vous comment tout a commencé? Oui, bien sûr. En 2008, j’ai organisé le premier cours de forma- tion continue, à l’époque encore à l’EPF de Zurich. En 2011, je suis devenu professeur émérite et j’ai rapatrié le cours à la VSS. Ensuite, l’offre a été élargie au fil des ans et aujourd’hui, nous enfonçons des portes ouvertes. Mais l’évolution du domaine de la route et des transports dans les hautes écoles spécialisées et les universités a également contribué à ce succès. Pourquoi? Ces dernières années, elles ont nettement réduit leurs offres dans le domaine de la route et des transports. Voilà pourquoi la VSS a estimé qu’il y a avait là un besoin accru en formation et formation continue. THEMA THÈME10 STRASSEUNDVERKEHRNR.11,NOVEMBER2014 ROUTEETTRAFICNo 11,NOVEMBRE2014