AUS- UND WEITERBILDUNG in der Lage sein, in BIMProjekten zu arbeiten oder diese zu leiten. Zudem können sie die Methoden der interdisziplinären Kollaboration anwenden», erklärt Rohner die Lernziele. Gleichzeitig betont er, dass nicht nur die Lerninhalte wichtig seien, sondern auch, wie diese vermittelt werden: «Die Ausbildung soll ein kollaborativer Prozess sein, also weg vom gewohnten StundenplanDenken hin zum Miteinan deretwasEntwickeln.» Er sieht die Dozentinnen und Dozenten idealerweise als Coaches, «denn heute ist es nicht unüblich, dass Studierende beispielsweise bes ser programmieren oder modellieren können als die Dozierenden.» Rohner weiss, dass solch kollaborative Prozesse sehr herausfordernd sein werden. «Ich bin aber überzeugt, dass wir zusammen mit dem VSS die sen Wandel in der Bildung verwirklichen können.» digitale› pourront travailler sur des projets BIM ou les diriger. Par ailleurs, ils seront en mesure d’appliquer les méthodes de la collaboration interdisciplinaire», poursuit M. Rohner. Il souligne en même temps que ce ne sont pas seulement les contenus qui importent, mais aussi la manière dont ils sont enseignés: «La for mation doit être un processus collaboratif, elle laisse donc tomber les horaires classiques et se tourne vers des développements communs.» Dans le meilleur des cas, les professeurs sont des coachs, car «aujourd’hui, il n’est pas rare que les étudiants surpassent leurs professeurs en programmation ou en modélisation.» M. Rohner sait que de tels processus collaboratifs peuvent être très exigeants. «Mais je suis convaincu que nous parviendrons à mettre en œuvre ce change ment dans la formation, en collaboration avec la VSS.» Dazu gehört auch wie bei allen Modulen des MAS «Infra struktur und Verkehr» ein hoher Bezug zur Praxis – insbesondere auch bei den Dozierenden, die oft auch als praxiserprobte Fachleute für den VSS tätig sind. À l’instar des autres modules du MAS «Infrastructure et transport», le dernier module en date présente égale ment un lien étroit avec la pratique – notamment pour les professeurs, qui travaillent souvent pour la VSS en tant que professionnels éprouvés sur le terrain. Momentan vor allem mehr Kosten Jusqu’ici surtout des coûts en hausse Wann sich BIM im Tiefbau auch in der Praxis vollends durchsetzen wird, weiss allerdings noch niemand. Noch ist der Infrastrukturbau weit davon entfernt, die Ansprüche an BIM zu erfüllen. VSSPräsident Jean Marc Jeanneret jedenfalls ist überzeugt, dass «wir noch lange Pläne zeichnen müssen. BIM ist keine ei erlegende Wollmilchsau. BIM ist ein Werkzeug, dass uns helfen wird, den gesamten Lebens zyklus einer Strasseninfrastruktur digital abzubilden.» BIM sollte eigentlich einen Konkurrenzvorteil bewirken. «Bis jetzt bedeutet BIM im Tiefbau aber vor allem mehr Kosten», moniert Jeanneret. «Während Besteller und Betreiber den vollen Benefit haben, sehen sich Bau ende und Planende mit erheblichen zusätzlichen Kos ten konfrontiert, um die Daten im richtigen Format und rechtzeitig zur Verfügung zu stellen.» Bauende und Planende müssten deshalb finanziell unterstützt werden. Ebenso müsse der Bund das Beschaffungswe sen im Infrastrukturbau anpassen und Unternehmer und Planende früh miteinbeziehen, fordert Jeanneret. Defizit bei Informationsflüssen Noch sind die «Baustellen» beim BIM also gross. Ak tuell hapert es vor allem bei den Informationsflüssen, die für einen reibungslosen, durchgängigen Datenaus tausch definiert sein müssen. Das heisst: Die Daten müssen von ihrer Entstehung durch verschiedene Be À l’heure actuelle, personne n’est en mesure de dire quand le BIM va s’imposer dans la pratique du génie civil. Pour le moment, la construction d’infrastruc tures est encore loin de répondre aux exigences du BIM. Mais JeanMarc Jeanneret, le président de la VSS, est convaincu que «nous devrons encore dessi ner longtemps des plans. Le BIM n’est pas la panacée. Il s’agit d’un outil grâce auquel nous pourrons obtenir une représentation digitale de l’intégralité du cycle de vie d’une infrastructure routière.» Il devrait, en fait, procurer un avantage concurrentiel. «Mais, pour le génie civil, jusqu’ici, le BIM se traduit surtout par une hausse des coûts», critique M. Jeanneret. «Tandis que les clients et exploitants profitent des avantages, les constructeurs et les planificateurs sont confrontés à des surcoûts importants pour pouvoir fournir les don nées dans le bon format et au bon moment.» Selon M. Jeanneret, les constructeurs et les planificateurs devraient donc être dédommagés et la Confédération devrait adapter les marchés publics de la construction d’infrastructures et impliquer très tôt les construc teurs comme les planificateurs. Déficit en matière de flux d’informations Pour le BIM, les «chantiers» restent donc nombreux. Un des principaux problèmes au stade actuel réside dans les flux d’informations, qui doivent permettre un échange de données continu et sans accroc. En d’autres termes, les données doivent être transpa 54 STRASSE UND VERKEHR | ROUTE ET TRAFIC NO 11 | 2021