keit (Signalisationsverordnung SSV Art. 108 Abs. 5 lit. d) unter Einbezug in die umliegenden Tempo-30-Zonen (Art. 2a Abs. 6 SSV). Die Verordnung über die Tempo-30-Zonen und Begegnungszonen kam demzufolge nicht zur Anwendung. sur la signalisation routière OSR art. 108, al. 5, let. d) avec une intégration aux zones 30 adjacentes (art. 2a, al. 6 OSR). L’ordonnance sur les zones 30 et les zones de rencontre n’a donc pas été appliquée. Im Folgenden werden drei Beispiele für einfach und wenig aufwendig umgesetzte Tempo-30-Zonen auf verkehrsorien- tierte Strassen in der Stadt Luzern vorgestellt. Die Abschnitte unterscheiden sich unter anderem stark betreffend Lage im Netz, Nutzungsansprüche und letztlich die jeweilige Aus- gangslage. Dabei sollen die Auswirkungen anhand von Ge- schwindigkeits-Nachmessungen gezeigt und insbesondere auch das lärmtechnische Potenzial diskutiert werden. Trois exemples de zones limitées à 30 km/h mises en place de façon simple et économique à Lucerne sur des routes à orientation trafic sont présentés ci-dessous. Les tronçons se distinguent fortement, entre autres, par leur situation dans le réseau, leur usage et la situation initiale. L’impact doit être établi à l’aide de mesures de vitesse ultérieures et le potentiel de réduction des émissions sonores plus particuliè- rement discuté. Forschungsstand Aktuelle Forschungsarbeiten haben gezeigt, dass Tempo 30 auch auf stark lärmbelasteten Hauptverkehrsachsen eine effektive Lärmschutzmassnahme an der Quelle darstel- len kann. Es ist zu beachten, dass sich die durch die Ein- führung von Tempo 30 zu erwartenden Lärmreduktionen einerseits aufgrund verschiedener begleitender baulicher und gestalterischer Massnahmen und andererseits aufgrund des unterschiedlichen Fahrverhaltens sowie der Verkehrs- zusammensetzung deutlich unterscheiden. Um darlegen zu können, dass Tempo 30 in der spezifischen Situation zum gewünschten Ergebnis führt, muss aus rechtlicher Sicht und zum Schutz der Lärmbetroffenen sichergestellt werden, dass die Lärmminderung nach Umsetzung der Massnahme auch tatsächlich erreicht wird. Da die gesetzlichen Grundlagen Lärmberechnungen und Lärmmessungen gleichstellen, be- darf es – um die durch die Einführung von Tempo 30 er- reichte Lärmreduktion zu ermitteln – entweder einer Mess- kampagne oder Modellberechnungen. Etat actuel de la recherche Des travaux de recherche actuels ont montré que la limitation de la vitesse à 30 km/h peut constituer une mesure efficace de protection contre le bruit à la source, y compris sur des axes principaux de circulation très bruyants. Il convient de noter que les réductions de bruit attendues après la mise en place d’une zone 30 varient fortement, en fonction d’une part des mesures accompagnatrices de construction et d’aména- gement et, d’autre part, des différents comportements de conduite et de la composition du trafic. Pour pouvoir démon- trer que la limitation à 30 km/h donne les résultats escomp- tés dans une situation spécifique, il faut veiller – du point de vue juridique et pour la protection des personnes concer- nées par les nuisances sonores – à ce que la réduction du bruit soit effectivement obtenue après la mise en place de la mesure. Les bases légales mettant sur le même plan calculs et mesures de bruit, la réduction du niveau sonore suite à la création d’une zone 30 peut être déterminée par une cam- pagne de mesures ou des modélisations. Bei der Prüfung der Eignung der Lärmschutzmassnahme Tempo 30 sind zuverlässige Prognosen der zu erwartenden akustischen Wirkungen erforderlich. Dazu wurde im Rah- men des Forschungsprojekts VSS 2012/214 ein Modell ent- wickelt, um zuverlässigere Prognosen bezüglich des Lärm- minderungspotenzials für niedrige Geschwindigkeiten, ins- besondere für Tempo 30, zu gewährleisten. Dabei wurden die Schallemissionen eines in der Schweiz repräsentativen Fahrzeugparks bei unterschiedlichem Fahrverhalten (Gang- wahl, unstetige Fahrweise, Fahrstil usw.) in einer umfangrei- chen Messkampagne systematisch erfasst und in Emissions- ansätze für konstantes und beschleunigtes Fahrverhalten überführt. Pour contrôler l’adéquation de la zone 30 comme mesure de protection contre le bruit, il faut disposer de prévisions fiables sur les effets acoustiques attendus. Un modèle a été développé pour cela dans le cadre du projet VSS 2012/214 afin de garantir une meilleure fiabilité des pronostics de ré- duction du bruit dans les zones à faible vitesse, en particulier à 30 km/h. Les émissions sonores d’un parc de véhicules représentatif de la Suisse ont été systématiquement saisies pour différents comportements de conduite (changements de vitesse, conduite irrégulière, style de conduite, etc.) dans le cadre d’une vaste campagne de mesures et des algorithmes d’émissions en ont été déduits pour une conduite constante et accélérée. Die Ergebnisse zeigen, dass wesent liche Lärm reduktionen durch die Einführung von Tempo 30 möglich sind. Je nach effektiv gefahrener Geschwindigkeit, Lastwagenanteil und Fahrverhalten lassen sich Reduktionen der Lärmpegel (Mit- telungspegel Leq) von 0 dB bis zu ca. –4,5 dB erzielen (Bühl- mann et al. 2017). Die Erkenntnisse decken sich mit einer Reihe von messtechnischen Erhebungen, die in den letzten Jahren durchgeführt wurden (u. a. Amman 2015, Stalder 2015, Canton de Vaud DGMR 2018). Les résultats montrent que la limitation de la vitesse à 30 km/h permet des réductions sensibles du bruit. En fonc- tion de la vitesse effective, du taux de poids lourds et du com- portement de conduite, des réductions des niveaux sonores (niveau moyen Leq) de 0 dB à environ –4,5 dB ont été obtenus (Bühlmann et al. 2017). Ces résultats recoupent une série de relevés de mesures techniques réalisés au cours des der- nières années (notamment Amman en 2015, Stalder en 2015, DGMR du canton de Vaud en 2018). 8 STRASSE UND VERKEHR NR. 6, JUNI 2020 ROUTE ET TRAFIC NO 6, JUIN 2020