vermeiden, wenn man die neuen Regeln einhalten will. So verlangsamen sich gewisse Prozesse, was wiederum eine verlängerte Bauzeit zur Folge hat. les nouvelles règles. Certains processus s’en trouvent ralen- tis, avec pour conséquence un allongement de la durée des travaux. Können diese Kosten auf den Bauherrn abgewälzt werden? Jean-Marc Jeanneret: Genau hier liegt der Kern des Problems. Momentan ist völlig unklar, wer was zahlen will oder muss. Das Risiko tragen momentan komplett die Planer, Ingenieure und Bauunternehmen. Das ist nicht korrekt. Ces coûts pourront-ils être répercutés sur le maître d’ouvrage? Jean-Marc Jeanneret: C’est là le cœur du problème. Personne ne sait actuellement qui voudra ou devra payer. Actuellement, le risque est entièrement assumé par les planificateurs, ingé- nieurs et entreprises de construction, ce qui n’est pas normal. Marcel Baumann: Zu ergänzen wäre noch, dass die Unter- nehmer aufgrund ihrer Anzeigepflicht diese Mehraufwände zwar anmelden, diese dann aber oft abgewiesen werden oder gar nicht erst darauf eingetreten wird. Trotzdem lautet die Auflage des Bundesrats, dass die Baustellen weiterlaufen müssen. Der Unternehmer befindet sich also zwischen Ham- mer und Amboss. Kommt hinzu, dass im Moment kein Bau- herr auf einen solchen Nachtrag für Mehraufwände eingeht, weil wir sonst einen Präzedenzfall hätten. Wir befinden uns also diesbezüglich in einem luftleeren Raum, wo nichts de- finiert ist, weil die Pandemie ein bisher noch nie dagewese- nes Ereignis darstellt. Deshalb müssen wir versuchen, diese Situation partnerschaftlich zu lösen. Es kann nicht sein, dass eine Partei zu 100 Prozent die Auswirkungen dieser Pande- mie zu tragen hat. Daniel Bärtsch: Zu wünschen wäre, wenn diesbezüglich schweizweit eine einheitliche Lösung zustande käme. Jeden Fall einzeln zu verhandeln, wäre sicher nicht effizient. Wir stellen fast täglich fest, wenn wir corona-induzierte Fälle an- melden, dass man diese sehr genau spezifizieren und sub- stanzieren muss. Das kann zu endlosen Diskussionen führen und kostet letztlich auch Geld. Öffentliche Bauherren sind mit rund 40 % des Umsatzes eine wichtige Stütze im Bauhauptgewerbe. Bleiben sie das weiterhin, oder muss mittel- bis langfristig damit gerechnet werden, dass wegen den aktuell milliarden- schweren Unterstützungsmassnahmen in Zukunft weniger Geld dafür zur Verfügung stehen wird? Vincent Pellissier: Die Finanzierungsmechanismen für die grossen Verkehrsinfrastrukturprojekte (BIF, NAF auf Bun- desebene, im Wallis der kantonale Strassenfonds, der Fonds für die 3. Rhonekorrektion und der Fonds FIGI) stellen die aktuellen und zukünftigen Investitionen in diesem Bereich sicher. Die ordentlichen Budgets der öffentlichen Institu- tionen werden hingegen mit Sicherheit von den schwinden- den finanziellen Mitteln betroffen sein. Wie schon zuvor sind die Hauptprobleme für das Vorankommen von Projekten die schwerfälligen Verfahren und der Mangel an qualifiziertem Personal. Marcel Baumann: J’ajoute que les entrepreneurs, du fait de leur devoir d’avis, déclarent certes ces coûts supplémentaires, mais que ceux-ci sont ensuite souvent refusés, ou que les avis restent sans réponse. Malgré cela, la directive du Conseil fédéral sti- pule que les chantiers doivent se poursuivre. L’entrepreneur se retrouve donc entre le marteau et l’enclume. Par ailleurs, aucun maître d’ouvrage ne réagit actuellement à un tel avenant concernant des coûts supplémentaires, afin de ne pas créer de précédent. Nous nous trouvons donc face à une situation de vide absolu dans laquelle rien n’est défini, puisque la pandémie constitue un événement totalement inédit. C’est pourquoi nous devons chercher à résoudre cette situation entre partenaires. Il est inconcevable qu’une seule partie doive prendre en charge à 100 % les conséquences de cette pandémie. Daniel Bärtsch: Il serait souhaitable qu’une solution commune soit trouvée à l’échelle nationale. Négocier individuellement chaque cas ne serait certainement pas efficace. Nous consta- tons presque quotidiennement, lorsque nous déclarons des cas liés au coronavirus, qu’il faut les spécifier et motiver très précisément. Cela peut entraîner des discussions sans fin et coûte aussi de l’argent. Les maîtres d’ouvrage publics sont un pilier important du secteur de la construction, puisqu’ils représentent environ 40 % du chiffre d’affaires. Vont-ils continuer à jouer ce rôle, ou faut-il s’attendre à moyen ou long terme à ce que moins d’argent soit disponible en raison des mesures de soutien qui se chiffrent actuellement en milliards? Vincent Pellissier: Les mécanismes de financement des grands projets d’infrastructures de mobilité (FIF, FORTA au niveau fédéral et, pour ce qui concerne le Valais, le Fonds routiers can- tonal, le Fonds pour la 3ème correction du Rhône et le Fonds d’investissement pour la gérance immobilière) sécurisent les investissements actuels et futurs dans le domaine. La question des budgets ordinaires des institutions publiques en revanche va certainement être impactée par la baisse des moyens dis- ponibles. Comme précédemment, les difficultés majeures pour l’avancement des projets demeurent la lourdeur des procédures et le manque de ressources en personnel qualifié. Jean-Marc Jeanneret: Grundsätzlich sollte die Finanzierung für den Strassenbau durch die öffentliche Hand mit den ver- schiedenen Finanzierungsprogrammen – wie sie Vincent Pellissier bereits erwähnt hat – gesichert sein. Aber die 60 Milliarden, die der Bund jetzt für die Bewältigung der Jean-Marc Jeanneret: Globalement, le financement de la construction routière devrait être assuré par les pouvoirs pu- blics au moyen des divers programmes de financement, comme l’a dit Vincent Pellissier. Mais les 60 milliards que la Confédé- ration dépense aujourd’hui pour surmonter la crise du corona- 24 STRASSE UND VERKEHR NR. 4-5, APRIL/MAI 2020 ROUTE ET TRAFIC NO 4-5, AVRIL/MAI 2020